UN PEU D’HISTOIRE POUR COMPRENDRE LE PRESENT…
Vincent de Paul envoyait ses Filles « pour soigner les malades et enseigner la « créance » aux petites filles pauvres » …
Une incursion dans les archives de l’Ecole Saint-Bénigne vérifie cette tradition :
1719 – Monseigneur de Berbisey, Président du Parlement de Dijon, demande des Filles de la Charité. Monsieur BONNET, Supérieur de la Compagnie des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul, envoie deux Soeurs et leur donne lettre patente pour oeuvrer sous les ordres dudit Magistrat. Le 1er document attestant de l’arrivée des soeurs de St-Vincent de Paul (Filles de la Charité) à Dijon apparu en 1719.
1715 – Un acte notarié implante les Soeurs pour le service des pauvres de Saint-Médard et Saint-Philibert.
1791 – La Révolution atteint les Soeurs dans leurs activités. Une relation les montre aux prises avec les autorités locales pour défendre le service des Pauvres dont elles ont charge. Le Ministère des Cultes intervient et leur accorde sa protection.
1909 – Un décret impérial confirme à la Compagnie et à toutes ses maisons la possibilité de continuer leur service.
1849 – L’Equipe de Dijon est toujours en place. On trouve une déclaration d’ouverture d’une Ecole Primaire élémentaire enregistrée par l’Académie de Dijon. 1901 – Le Ministre de l’Intérieur et des Cultes autorise le statu quo pour la Compagnie des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul et 682 de ses Etablissements. Dijon-Saint-Bénigne est du nombre. L’Ecole resta ouverte … et se transforma peu à peu pour devenir l’actuel établissement.
1918 – Ouverture « d’Ateliers Professionnels » dans la Maison paroissiale Saint-Bénigne, à côté de l’Ecole Primaire. Une relation d’alors indique cinq divisions : 2 de lingerie, 1 de broderie, 1 de confection, 1 de bonneterie ( La Loi Astier les régit en 1919) 1928 – Une déclaration d’ouverture de « Cours Professionnels » transmise par le Maire de Dijon à l’Inspecteur Départemental de l’Enseignement Technique, donne existence légale à la future école.
1930 – L’équipe d’alors, soucieuse de l’éducation totale des jeunes qu’elle accueille, créé une Association « Aide à la Jeune Fille Laborieuse » (Cette appellation est déclarée à la Mairie le 24-6-1931 A.J.F.L.). Cet organisme assure la gestion de l’Ecole et des loisirs qui s’y rattachent. L’Ecole est habilitée à percevoir la Taxe d’Apprentissage dès 1934. Aux cinq divisions de 1918, s’est adjoint un petit cours commercial et les Anciennes se souviennent de Mademoiselle COROT qui les initia à la dactylo … 3 machines à écrire formaient le parc d’alors … que de souvenirs s’y rattachent !
1943 – L’Ecole est déclarée « Régulièrement ouverte », sous le nom « Ecole Technique et Ménagère Saint-Bénigne » (c’est la première fois qu’apparaît la dénomination Saint-Bénigne). L’Ecole abrite alors : une section ménagère soucieuse de la formation féminine ; les sections « couture » datant des origines ; une section commerciale pour un petit nombre. L’Ecole s’abrite à l’ombre de la Cathédrale qui lui sert d’ailleurs de Chapelle … et son Pasteur d’Aumônier.
1960 – C’est la loi Debré et les premiers rapports avec l’Etat. En octobre 1960, un contrat simple est demandé. A cette époque les sections « couture » et «ménagère» se sont amenuisées (50 élèves au total). La section commerciale de 150 élèves prépare des C.A.P. et quelques Brevets. A côté de l’Ecole s’abritent dans la maison : une Ecole Maternelle florissante, une Ecole Primaire dont les locaux sont vétustes (et les effectifs en diminution chaque année), et un embryon de C.E.G. 1960-1970, est une étape de déménagement et de regroupement. Le but poursuivi est de servir là où se trouve la Vie et les besoins. Dès 1961, couture et enseignement ménager étaient supprimés au profit d’un autre institut. L’Ecole primaire est vendue et reconstruite dans un quartier nouveau en 1963. Elle est confiée à un Directeur laïque. Les classes maternelles sont passées aux Ursulines en 1965. Les deux Ecoles étaient d’un côté et d’autre de la même rue … Le Commercial et le C.E.G. envahissent peu à peu les locaux laissés vides.
1964 – 610 élèves permettent de créer des sections nouvelles, la place manque… On décide de faire des emprunts et de construire.
1965 – Le chantier est ouvert et c’est l’exode en deux temps : Septembre 66, les internes occupent le foyer rue de Talant, un an après toute l’école emménage. Déménagement en juin 1967, la sortie scolaire marque aussi le départ de tout le mobilier emporté par des déménageurs bénévoles : parents et jeunes l’assument. 1967 – Grâce à l’effort de tous on entre dans les actuels locaux, palais de la lumière pour celles qui ont connu les barreaux et les couleurs sombres de la rue du Tillot. On s’y retrouve avec 810 élèves. L’année suivante l’effectif atteint 870. A nouveau se pose le problème « avenir ».
1968 – Chacun se souvient de cette date. A Dijon ce fut l’occasion de contacts fréquents entre Etablissements et d’une réflexion sur les décisions à prendre pour réaliser une unité plus grande entre tous et un meilleur service des familles. Une carte scolaire répartit entre tous les différentes options possibles. Chacun se spécialise. Saint-Bénigne s’ouvre à la mixité et garde l’économique à tous les niveaux : C.A.P. et Bac. Le C.E.G. est devenu le C.E.S. Un contrat d’association a remplacé le contrat simple pour le technique comme pour le secondaire. Les années qui suivent sont marquées par la mise en place progressive du plan élaboré « ensemble ».
1970 – Saint-Bénigne construit à nouveau. Le regroupement des premiers cycles sous la Direction de Saint-François (ancien secondaire), dans le nouveau bâtiment édifié en 5 mois, terminera le complexe. Il libèrera des locaux à Notre-Dame (secondaire) et aussi à Saint-Bénigne, permettant à l’un et à l’autre de faire la rentrée 1971. Cette entente générale nous a permis d’offrir aux familles dès 1971, des nouvelles sections allant des classes préprofessionnelles aux Techniciens Supérieurs … C’est tout cet ensemble qui est proposé actuellement à Saint-Bénigne. Pendant plus de deux siècles l’Ecole a vécu au coeur de la cité, à l’ombre de sa Cathédrale. Implantée maintenant en périphérie dans le domaine de la « Providence », elle sait que cette Providence ne lui fera pas défaut et qu’en ce monde en pleine mutation elle la guidera et lui donnera de rester fidèle à son objectif premier : SERVIR.
1981 – Ouverture du Centre de Formation SB Formation dans les locaux du lycée privé saint bénigne.
1990 – Installation du Centre de Formation SB Formation dans les locaux loués (rue de Broglie).
1991 – Création du service « Educatif » ; ouverture de la classe prépa H.E.C.
1992 – Installation définitive du Centre de Formation SB Formation dans les locaux actuels, 9 avenue Jean Bertin
1994 – Création du Centre de Formation d’Apprentis Saint Bénigne.
1998 – Conventionnement du C.F.A. Saint Bénigne par le Conseil Régional de Bourgogne. L’école et le collège privé de la Maîtrise intègrent le groupe.
2003 – Le Chœur de la Maîtrise est rattaché au Groupe Saint-Bénigne.
2009 – L’école Saint-Bénigne rue du Pommard fait partie du Groupe Saint-Bénigne depuis la rentrée de septembre.
2011 – Succédant à M.Rizzi, M.Laffitte est nommé directeur du Groupe Saint-Bénigne.
2016 – Ouverture du nouveau Collège rue de Nuit Saint Georges à Dijon. La Maîtrise emménage dans de nouveaux locaux adaptés.
2018 – Nomination de M.Meyer au poste de Directeur général du Groupe Saint-Bénigne, succédant à M.Laffitte.
2021 – Nomination de M.Bec au poste de Directeur général du Groupe Saint-Bénigne, succédant à M.Meyer.